Le Maroc compte sur les avantages de sa situation géographique et de son long littoral pour renforcer les partenariats avec les pays africains dans le secteur de la pêche et devenir une plaque tournante reliant le continent au monde, surtout après le retour du Maroc au sein de l'Union africaine.

Doté d'un littoral de 3 500 km de grande biodiversité en milieu marin, le Maroc dispose d'un fort potentiel de pêche “qui joue un rôle important dans le développement économique et social du pays”. 

Les usines de transformation au Maroc traitent plus de 70% du poisson débarqué par la flotte de pêche, et les produits sont distribués dans plus de 100 destinations dans le monde. Alors quel futur pourrions nous envisager pour le marché du poisson au Maroc?

Le marché du poisson au Maroc, quel futur?

• Statistiques

Afin de répondre à cette question nous pouvons jeter un petit coup d'œil sur les avancés de l’office de la Pêche du Maroc, qui a indiqué que les quantités débarquées commercialisées des produits de la pêche côtière et traditionnelle ont augmenté de 21% en termes de valeur au cours du premier trimestre 2021. Cette hausse est estimée à 2,5 milliards de dirhams entre janvier et mars de cette année. En effet, le poids des quantités déchargées s'est élevé à 246, 409 tonnes mais ce chiffre représente une légère baisse de 1 % par rapport à la fin du mois de mars 2020. A vrai dire, les ports de l'Atlantique, seuls, ont déchargé un total de 240,62 tonnes de produits de la pêche côtière et traditionnelle, soit une baisse de 1 % par rapport à la fin mars 2020 aussi.

La valeur des produits dans les ports sur la Méditerranée a augmenté de 15% pour atteindre 198,5 millions de dirhams. En 2018, un rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a classé le Maroc au 13e rang mondial et au premier rang en Afrique, avec 1,4 million de tonnes de production de poisson. Pour dire vrai, les exportations de poissons et de produits maritimes du Maroc ont totalisé 570 000 tonnes au cours des neuf premiers mois de 2020.

• Rien que pour booster la rentabilité

L'Institut National de Recherche Halieutique (INRH) a tenu son conseil d'administration le 12 janvier 2021 sous la présidence de Aziz Akhannouch, ministre de l'agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts en présence des autres membres du conseil d'administration, des représentants des administrations et des organisations professionnelles du secteur de la pêche. Le plan d'action avait prévu la finalisation de plusieurs projets structurants de la recherche halieutique, notamment celui du renforcement de la flotte océanographique de l'INRH et des infrastructures spécialisées dans la recherche aquacole avec une écloserie mixte pour la production de semences de poissons et de crustacés dans la région de Dakhla, un outil essentiel pour l'appui au développement de l'Aquaculture. 

Pour conclure, tout ces preuves sur le développement immense qu'a connu le Maroc dans le domaine de la pêche, ne fait que renforcer l’idée que enfin, le pays commence à tracer un pas géant vers le marché mondial du poisson, et ce n'est pas tout, avec les nouvelles technologies maritimes on pourra faciliter les tâches des employés ainsi que l’amélioration de la qualité-quantité des poissons qui seront commercialisés à travers le monde entier.

Pour de nombreuses personnes vivant au Maroc, manger du poisson est un mode de vie. Pour des centaines de touristes, cependant, c'est un excellent moyen pour déguster le vrai goût de la cuisine marocaine. En effet, la cuisine marocaine est considérée comme l'une des cuisines les plus importantes au monde.

L'une des raisons de son importance est sa remarquable diversité d'influences. Dans les plats marocains, on peut retracer la longue histoire du pays, marquée par des colonisateurs et des immigrants qui ont laissé leur empreinte à plus d'un titre. La cuisine des premiers habitants, les Berbères, existe encore aujourd'hui dans les plats de base comme le tajine et le couscous. Les Maures ont introduit les olives, le jus d'olive et les agrumes, tandis que les Juifs-Maures ont laissé derrière eux leurs techniques de conservation sophistiquées, que l'on retrouve dans l'utilisation fréquente de citrons confits, de cornichons, etc. L'Empire ottoman a introduit le barbecue (kebab) dans la cuisine marocaine. Au fil du temps, “les cuisiniers des quatre villes royales (Fès, Marrakech, Meknès et Rabat) ont développé et perfectionné les plats qui mélangent chacun de ces goûts distincts”.

Les marocains les plats de poisson, quelles préférences?

Généralement, les marocains aiment manger du poisson à travers différentes manières de cuisiner, mais sans aucun doute, tout ce qui est cuit en “TAJINE” reste le plat préféré de la plupart des marocains. Pour dire vrai, l’une des plus connues recettes du Tajine-Poisson au Maroc c’est les “Boulettes de sardine marocaines - Boulettes de poisson à la sauce tomate”. Une délicieuse recette authentique de boulettes de poisson marocaines dans une sauce tomate piquante faite maison. Des filets de sardines, de merlan ou d'autres poissons fermes sont hachés, assaisonnés, façonnés en petites boules, puis pochés dans la sauce.

Même sans les avoir en Tajine, Les sardines farcies marocaines sont l'un des exemples les plus classiques de la cuisine de rue marocaine. Les filets de sardines en papillon sont pris en sandwich avec une généreuse couche de Chermoula. Ils sont ensuite frottés avec plus de Chermoula, trempés dans la farine et frits à la poêle.

Le plus consommé de poisson au Maroc: Les Sardines

Le Maroc est l'un des principaux exportateurs de sardines. Au Maroc, les sardines sont autant un aliment pour les pauvres que pour les riches. Elles sont un élément important du régime alimentaire marocain, surtout dans les villes côtières.

Les sardines frites farcies marocaines portent un nom romantique en raison de la manière géniale dont elles sont couplées, ou prises en sandwich. On les appelle sardines Mzeouej (mariées) ou Machrouk (en association) ou Ashiq we Ma'ashuk (amoureux). Elles sont généralement servies en entrée ou à côté de légumes secs cuits et de salades fraîches pour constituer un déjeuner complet.

Grosso modo, ce qui joue vraiment un rôle très important que ce soit dans la cuisine marocaine en général, ou bien dans l’art de cuisiner le poisson, c’est les Épices utilisés, ce qui crée à son tour une diversité de préférence qui se changent selon les régions côtières du Maroc.